au travers des mots du corps
je répète les mêmes traversées
parfois ça tonne parfois ça coule
j'apprends large de l'être du temps
quand le désir bascule dans le silence
ma bouche recouvre là sa réalité
pour ne plus être ce bruit écrit
qui se noie dans l'estuaire
de l'amour obéissant