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le souffle de l'histoire |
je te vois pour la première fois
la nuit éclaire les maisons étrangères
dans la chair du paysage où nous sommes
c'est l'immédiat freinant sa course
tu es l'appel mêlé à notre destin
je te vois tentant et attirant au-delà du ciel
il y a longtemps que la vie a commencé
tu reconnais mes pas parfois feutrés
le relief de mes gestes jonchant la quiétude
mais suis-je capable d'être légère ?
nous sommes toujours si près de l'abîme
le velouté brillant de tes pupilles
l'organe de la passion incoercible
je m'endors dans ton imagination
la berceuse de ton ronronnement
découvre la colère de l'enfance
sans le savoir je suis la robe
qui voit le jour dans tes yeux
c'est la vérité féline textile
des mots simples