mercredi 25 juillet 2018
Comment dis-tu ?
comment s'entrouvre le repli
quand le désert borde ses commissures ?
comment affleurer de la pulpe du doigt
une histoire entoilée d'insaisissable ?
comment traduire du corps
le silence des incrustations ?
comment du puits
se pencher encore ?
comment s'écrire
les mêmes distances
le coeur nu ?
samedi 21 juillet 2018
Fil en averse
ma voix se meurt en cri
drapé sur la roche fontaine
si c'est lieu-dit de passage
où sont tes mots ?
feutre en tête
je me figure la vie
des silhouettes par coeur
points là des points bien serrés
aux murs de spasmes découvrant
des toiles de langues semblant de suie
volutes du mouvement charbonneux
de mes yeux si près - dressés
en projecteurs d'ombres
sur la rampe pâlie
point de piqûre
c'est l'assaut de l'eau
dès l'esquisse des doutes
je noie les dessins cachés
sous la leçon des pierres
ébranlant la broderie
de ma gauche
je suis ainsi
d'encre
de fil
en averse
qui n'a plus de toit
plus de galerie
souterraine
vendredi 13 juillet 2018
Douai sienne
Douai
peut (-) être
la soif du coeur
l'épreuve du corps
les courbes en écluse
des ventelles en O
des veinules sobres
au désirable : rêve !
le canal est père
la tête est mère
deux raisons
d'amour
sienne
plus haut
la lune de fer
appuie au temps
sa loi mélancolique
déroulant une voûte
contre les nuages
et vide la nuit
mon ventre
de raison
(néanmoins au corps)
"soleil
et chair"
fou mirador
le paradoxe
du poète
—
serre
-
moi !
samedi 7 juillet 2018
Maria Polder
des yeux
verts
de l'eau salée
du débordement
des coursives
des éclaboussures
du port altier
de la douleur hirsute
du ventre tendu
d'une liberté qui n'est pas
l'invisible commence
le quai sera nu
la
lave
en gelée
sur les ondes
cintre les bras du rêve
reins de nuit en enclos
corps blotti au vocable
corps plus ciselé dessous
qu'avant la chape du manque
fontaine crédule
dévorante
puits en fin
kyrielle
meurt la caresse
en eau de feu !
― chaud-froid sur ma bouche aguerrie
― voix émergentes des fantômes
dans les lettres inconciliables
mon poison me sauve
la raison m'allaite
si peu de différence
dans l'abandon
émoi égal à la nature
l'ombre brune dans du musc
enduit les tourments de sa peau
paradoxe du film pour l'absence
et de l'affection
Savane vive
je suis j'embaume
une partie cachée
lundi 2 juillet 2018
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