la magie meurt
elle tait la cause
son dessein écarté
des visions caressantes
tuée aux querelles
mais toujours engagée
elle court dans ma mémoire
invisible
surnaturelle
devant l'obstacle
elle a cédé
à ce qui fut l'amer
le flux patient au seuil
des réminiscences ardentes
mes mains instables
distillent un feu nu nouveau
les franges usées de mes yeux
ne se délavent plus au vide
un mince espace se baisse
fermeture franche des mirages
inavouable attachement
aux mots limpides
la bruine dehors
dit qu'il faut disperser
la parole du ventre