sensible en boucle cruellement mon amour
de la sensibilité même du méandre la vérité manque
l'empreinte a saisi ton précipice d'où le crépitement
tu ne vois plus que dans ta chair
sans cesse en écritoire les paysages de ta nature se décomposent
en ça il faut toucher le verbe avant de redécouvrir le fond
du silence .silence. son double la reprise au travers
liquidation formelle l'écume s'échappe des dunes entre tes doigts
c'est phénoménal tu adviens à une présence absente
tu invoques le dernier roseau le buste dérobé mais stable
tu t'appuies contre sa moelle
devant l'onde du mouvant illimité
tu n'es plus rétive
mon amour invisible n'est-il pas l'espoir ?
là - par
« ce décor »
bruissante à l'image
la déchirure de la toile de fond
semble chasser
tout le temps
en sursaut
sous l'averse
le vent
quand vient une autre image immobile
le désir pareil à l'entame d'une lecture
le vertigineux pareil au murmure intérieur
le geste renversé pour se tenir à soi-même
dès lors ton regard
mon amour
dissout cette liberté violente
de mes doigts à tes yeux
la note du sismographe
nature
comment te portes-tu ?
— du déroulement gelé
cran sensible au corps d'une brûlure à degré absolu
l'immanence résonne et sauve
la vie vibre mon amour fixe
c'est le dénouement d'être !
le jour a raison
en réserve
c'est toujours la nuit