notre respiration
est aux confins de l'horizon
plusieurs fois à regarder
des fenêtres arrogantes
partout
où je porte les yeux
passent des secousses
tout est court
tout s'emporte
et la lumière si dévoreuse
devant nos mains déserteuses
jaillit un silence immotivé
je lis les pulsations
j'écoute la distance
je mords les jours
— et maintenant la langue cherche la musique !
c'est une sensation dressée droite
qui voudrait sortir
mais ...
« Le calme c'est le soupir. »