comme étrangère |
j'ai transformé l'élan de ton souffle
pour te respirer en toute conscience
dans l'abandon où je suis
le temps veut frémir
il s'évapore
devient intrigue
plus ample que l'intuition
et l'ensemble nu de ta parole
il a foulé l'écriture de ma peau
il a lu sans comprendre ce que je suis
parcourant affleurant pressentant
la lueur sous mes yeux bandés
puis il est venu mourir
sur mes lèvres
piqué de nuit
— voilà, tu ne savais pas
que j'étais l'épine
la glose incise