une intuition déroutante |
le corps connaît
tu entends la respiration des amitiés sauvages
les ondes d'un sens exact et affluent
ton prénom d'émotion se lit à haute voix
j'embrasse tes yeux baissés au bout du poème
cette invocation étincelle de l'autre monde
voilà des petits jets de salive et de feu jusqu'à tes filaments
soupirs pressés les silences se cognent à la dentelle
des mots réfugiés dans ta gorge ta poitrine
je m'enveloppe de ces entrelacs clairs
où dire et s'enfouir et songer ?