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| le parfum d'Iréna |
j'étais toute la colère, je suis la question de la colère
elle était passionnante, je l'entends encore avec cet accent noué à sa voix
un peu de la fascination des débuts de quelque chose - inspiré, expulsé
la vie n'est pas de se comprendre mais d'être.
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« — Je suis la représentante d'un monde où il est possible de sublimer le désespoir par l'écriture et de contenir la violence. »
| la frange grave d'Iréna |
il y a dix ans, Iréna était la rencontre par laquelle j'eus le sentiment d'une seconde naissance, ou peut-être fut-ce la troisième, la quatrième, je ne sais plus - sur le chemin du rêve, au virage de chaque être, il y a des visages qui vous tuent. je cherchais le rapport de parenté entre la chair et la feuille, j'étais la sidération de la mère, l'oubli insuffisant, l'aurore énigmatique dans les yeux des enfants, le père invisible. Iréna était là, au fond d'un jardin fleuri aussi l'hiver, j'arrivais avant elle, l'attendant à la surface de la terre...
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« — Chez moi, il y a un proverbe qui dit : Celui que tu ne laisses pas mourir, ne te laisse pas vivre... »
carnet / photographies : le jardin analytique à Vauban
― Lille / Roubaix novembre 2015-2025
extraits / paroles en italique : Iréna Talaban,
" Terreur communiste et résistance culturelle "
[Les arracheurs de masques]
Ed. PUF / Ethnologies


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