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carnet_6597 |
laissez-la faire créer l'heure qui lui manque un faisceau lumineux dans la brume chronique un filament aussi ténu et inexplicable que la passion en soi ce qui n'est pas visible tandis que d'autres parlent sans agir danser des mains tout le temps les ondulations respirées celles qui s'illuminent dans le noir et qui n'ont plus l'âge de l'hiver amoureux l'été chaleureux revenant par un appel un appel du sang se retrouver la nuit avec la candeur la fleur au ventre et une petite lettre ouverte je le sais laissez-la prévoir l'orage sauvagement l'orage qui la connait sans fin qui l'emporte dans son propre corps tout doublé d'émois tandis que des airs enchaînés, contournent, survolent, planent, indifférents à sa nature
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la rampe |