un air de chape
comme cet état
qui nous étouffe
tu ne sais plus dire
je ne sais plus songer
tous les chariots de feu
cherchent une présence
sous nos yeux
le tourment la cascade
nos émotions se cognent
aux parois de l'indifférence
je ne fais aucune prouesse
pour me remémorer la foi des mots
tu ne fais plus aucune correspondance
avec la fragilité de ton désir
tout s'écarte de nous
et la cité se déchaîne
allez ! viens ! décampe !
sors-toi de l'alignement !
pour une échappée
de la fièvre !